Votre psychologue

Qui suis-je ?

Maëva VIALA, votre psychologue sur Épinay-sur-Sénart

La psychologie et moi.

Mon histoire avec la psychologie a commencé lorsque je me suis proposée pour aider bénévolement un enfant autiste de ma ville au sein du programme de l’association A.E.V.E. (Autisme Espoir Vers l’Ecole).
J’ai su que je souhaitais exercer en tant que psychologue alors je me suis lancée dans les 5 années d’études de psychologie nécessaires à l’obtention du diplôme.

La cellule familiale et la psychologie

Parcours universitaire

La licence

La première partie de mon parcours était plutôt orientée vers le handicap. Je rencontre deux familles avec un enfant autiste, l’un que j’ai accompagné selon la méthode de l’A.E.V.E. et l’autre en tant que baby-sitter après l’école primaire.

Mon premier stage en licence 2 s’est déroulé à la MDPH (Maison Départementale des Personnes Handicapées) de l’Essonne, le département où j’ai passé le plus de temps dans ma vie. J’ai découvert le monde du travail sous l’angle des personnes adultes handicapées physiquement et/ou psychiquement avec toutes les institutions qui les entourent. Avec toutes les contraintes administratives, financières et logistiques que cela comporte.
Mon job étudiant en tant qu’hôtesse d’accueil à l’Agefiph m’avait déjà mise sur la voie, mais à la MDPH d’Evry, je me rends compte de l’énergie, du temps et de la patience nécessaires à ces personnes pour garder leur autonomie. 

Pendant mon deuxième stage à l’EHPAD (Etablissement d’Hébergement pour les Personnes Agées Dépendantes) de la Maison Molière à Bourg-La-Reine, je côtoie pour la première fois des personnes âgées au quotidien, mais aussi leurs maladies. Celles qui les font oublier, s’immobiliser ou voyager dans le temps. Je suis témoin que la vieillesse et la maladie sont très différentes et que cette dernière propulse des familles dans des situations émotionnellement difficiles et complexes.

La relation entre soignants et familles n’est pas toujours facile, même lorsqu’ils s’entendent sur la conduite à tenir. Je commence à comprendre le sens de la présence, du soutien, de l’accompagnement du psychologue.
Je rencontre des professionnels avec lesquels je n’imaginais pas travailler en tant que psychologue comme la direction de l’établissement, l’animatrice, mais aussi ceux qui sont sur le tableau du planning des résidents comme les coiffeurs ou l’esthéticienne. Le travail en institution de soin me donne la sensation d’être au cœur de la vie de chacune des personnes qui y sont accompagnées. Un travail tout en communication, en interactions, vers l’équilibre du résident.

Ça parle beaucoup d’histoire dans cette maison : Histoires de vie, inscrite dans des périodes historiques ; des histoires d’héritage, des histoires de famille.

Thérapie à l'EHPAD
Psychologie Systémique

La systémique

Nous sommes nés au milieu d’autres personnes auxquelles nous nous sentons liés, par de l’amour, du plaisir et/ou par la souffrance, la douleur.

Je rencontre la psychologie systémique pendant ces deux années d’études et avec elle la théorie des systèmes, la psychogénéalogie et la thérapie familiale. Je comprends que la famille c’est ce qui attire mon regard. Après tout, la famille est un groupe. Pourquoi ne pas m’orienter vers l’étude des groupes humains et leurs fonctionnements, leurs interactions ? Je suis moi-même impactée par ces mouvements politiques et économiques, ces croyances culturelles … 

Après deux années de licence 3, je tranche la question en m’appuyant sur la théorie des systèmes. Si un élément du système modifie son fonctionnement, l’équilibre du système est modifié et les autres éléments du système sont poussés à se réadapter pour trouver un nouvel équilibre : je souhaite permettre aux individus de changer comme ils le souhaitent et ainsi, changer le ou les systèmes dont ils font partie.

Le Master

Les Masters cliniques ne proposent pas encore de spécialité en systémique mais proposent des initiations aux trois grandes familles de thérapies : les systémiques, les cognitives et comportementales et les psychodynamiques. 

Quelle que soit la psychothérapie qui nous correspond, les deux dernières années de formation initiale nous permettent de conduire nos premiers entretiens. Nous nous familiarisons avec les techniques d’entretien clinique et les outils d’évaluation. Mon premier entretien en autonomie se passe à l’hôpital Swynghedauw (59) au service de réadaptation, rééducation et soins de suite. Mon dernier entretien en tant que stagiaire psychologue se passe chez Contextes et Thérapies, en duo avec une psychologue systémique. Je suis déterminée à poursuivre mes études pour obtenir une certification en systémique. 

Mais pour cela, je dois d’abord pratiquer mon métier, la clinique.

Via la Psy

Une séance avec un.e psychologue est avant tout un moment pour soi. Un.e psychologue propose un espace d’accueil de soi par soi. Iel se pose comme l’intermédiaire par lequel une personne peut manifester ses pensées, ses émotions, ses sensations, en sécurité. Un peu comme un miroir, iel reflète mais ne juge pas. 

La consultation est avant tout une expérience. Un temps pour se vivre sans contrainte, sans jugement. On peut y déposer des souvenirs et repartir plus léger.e ou y explorer la manière dont perçoit et dont on se perçoit. Quoi que l’on vienne y chercher, un suivi psychologique est à notre initiative, par soi et pour soi. Certain.e.s viennent ponctuellement y faire un bilan, comme lorsqu’on ne s’est pas vu dans le miroir depuis un moment, pour faire l’expérience du changement qui s’est opéré en eux. D’autres viennent régulièrement y déverser les pensées et les émotions à propos des évènements passés qui les encombrent.

La psychologie, reflet de l'âme.

La thérapie

On emploie le terme de thérapie lorsqu’il s’agit de déceler un symptôme ou un ensemble de symptômes qui génèrent une souffrance chez la personne, puis de réduire cette souffrance. Il est également question d’acquérir de nouvelles attitudes face à ce ou ces symptômes et/ou ce qui les déclenche. Ainsi, ce ou ces symptômes peuvent disparaître ou encore, de nouvelles manières de leur faire face peuvent émerger.

Le ou la psychologue utilise ses connaissances sur le fonctionnement du cerveau, le comportement humain et les maladies psychiques pour permettre aux personnes de s’informer sur leur état actuel et le comprendre. Elles peuvent ainsi évoluer plus sereinement vers moins de souffrance, plus de bien-être. Il est important de garder à l’esprit que c’est bien vous et non le/la psychologue qui déterminez quelle est votre souffrance, et si vous souhaitez la réduire ou la faire disparaître. La souffrance que l’on ressent est la piste qui guide le ou la psychologue dans votre accompagnement.

Ma pratique

Pour favoriser ce travail thérapeutique, j’ai adopté une posture d’accueil à travers le filtre de la systémique. Autrement dit, mon regard sera avant tout porté sur la place que la personne prend dans sa vie et dans les différents systèmes auxquels elle appartient. À ses yeux, quels rôles cette personne prend-elle ? Avec quels bénéfices ? Quels inconvénients ?

En effet, il est important que vous puissiez mettre le doigt sur vos besoins autant que sur vos peurs et sur les stratégies que vous utilisez déjà. Mes hypothèses vous seront clairement énoncées car j’entends vous recevoir dans une relation neutre et bienveillante, mais aussi de service. Il est question de mettre à votre disposition des connaissances qui vous permettront de porter un regard différent sur votre fonctionnement ou sur les expériences que vous avez vécues. La manière dont vous vous racontez dépend de votre regard et c’est ce regard que vous serez amené.e.s à découvrir. Ce récit de vous par vous évoluera au fur et à mesure et, grâce à votre investissement, votre projet prendra corps en co-construction avec moi au fil des séances.

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